Les grandes routes ne me passionnent pas vraiment et je suis ravi d’arriver en Slovénie et de retrouver des axes moins fréquentés. Je passe vite fait en Croatie pour prendre un raccourci. Je ne fais que 10km et après je dois repasser la frontière. Là, ne voyant personne à la douane, je ne m’arrête pas. J’entends un cri qui me somme de m’arrêter. Je n’avais pas vu le policier dans sa petite cabine. Furieux, il me demande mon passeport. Moi, je lui dis juste que je ne l’avais pas vu et je m’excuse. Rien à faire, je resterais 10 min bloqué à me faire crier dessus. Je ne dis rien et j’acquiesce gentiment. Mieux ne vaut pas m’attirer des ennuis.
Après cet épisode, la Slovénie m’ouvre les bras. La première ville que je traverse m’offre une belle surprise. En effet, un concours de Goulasch slovène a lieu sur la grande place de la ville. Les habitants m’invitent à gouter leur spécialité. Chaque équipe a son goût particulier et je repars le ventre bien rempli !
Mon premier ennui mécanique commence. Mon pneu arrière se découd sur le côté. Cela créer une belle bosse. Je démonte ma roue complètement et essaie de trouver une solution. Je commence par fixer des patchs sur la couture mais ça ne fait que déplacer la bosse. Ensuite, une famille me donne un vieux pneu mais il n’est pas adapté à ma roue. Par chance, Je rencontre Franc. Il a un ami qui tient un magasin de vélo et après un coup de fil à celui-ci, je pourrais acheter du matériel neuf pour réparer Panada. Et en plus, j’ai droit à une ouverture exceptionnelle du magasin le dimanche matin. Après un super petit déjeuner chez la famille qui m’a hébergé durant la nuit et un en-cas chez Frans, je repars la tête remplie de souvenir pour les montagnes de Slovénie.