Bucarest, me voilà!

Après une nuit sur ce chantier, nous reprenons la route avec Dominique. Nous longeons toujours l’Euro vélo 6 mais depuis la fin de la Serbie, celui-ci n’est plus fléché. Nous roulons sur une petite route qui longe la frontière tout au sud du pays. Elle traverse une multitude de villages paisibles où les gens vivent le vie tranquillement. L’activité principale semble d’ailleurs être de regarder les gens passer au bord de la route. Effectivement, devant presque chaque maison, il y a un petit banc, souvent réalisé avec des objets de récupération. Là, les gens s’assoient, regardent les voitures passer, parlent avec leurs voisins, font une sieste… Et presque à chaque fois, nous saluent !

Une église dans le Sud

Les bornes peuvent êtres vos meilleures amies ou le contraire, cela dépend de la fatigue...

Je quitte mon compagnon de route pour partir en direction de Bucarest. Dominique, lui, longera le Danube pour rejoindre le delta et Constanta. Après des adieux en bonne et due forme, je le remercie d’avoir partagé ce bout de route avec moi. Les prochains jours se feront intenses. Quatre étapes de suite à plus de 100km. Bucarest n’est pas loin et je suis motivé à y arriver car j’y retrouverai Ema.

La route, plate et droite, efficace!

La plaine avant Bucarest

Je ne suis pas le seul cycliste sur la route, loin de là...

Ema est une copine qui habite pas loin de chez moi en Suisse. Elle est roumaine d’origine et passe souvent du temps à Bucarest où elle a de la famille. Elle et ses parents m’invitent à dormir quelques jours chez eux, au cœur de la capitale. C’est avec plaisir que je découvre un peu de leur vie là bas et ils me font partager leur histoire. Et je découvre Ema, que je ne connaissais pas si bien. Une personne pleine de vie et qui croit en des valeurs que la plupart des gens laissent de côté. Quelqu’un de bien, avec qui je partage dorénavant une belle amitié. Je tiens encore à la remercier, ainsi que ses parents pour tout les bons moments passés et les coups de pouce pour mon projet.
Je repars donc de Bucarest en forme et avec un nouvel ordinateur. L’ancien n’ayant pas survécu au 3 premiers mois de voyage. Une dépense pas vraiment prévue au programme et j’espère que celui-ci tiendra le coup un peu plus longtemps.

Tout le monde cherche un coin d'ombre

Pas toujours des routes faciles mais je me console avec les paysages

Maintenant cap sur le Delta du Danube. Encore quelque choses qui n’était pas prévu au programme. Pourquoi faire 500km de détour pour aller voir ce Delta, je me le demande encore. Une envie, une pulsion… Mais au final, un très bon choix.

Goliath, un mini moineau que j'ai sauvé sur la route et qui a partagé quelques kilomètres avec moi

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