Changement de plan… encore!

Je vous avais laissé en Cappadoce… et j’y suis toujours. Vous méritez donc quelques explications.
D’abord je suis tombé malade. Rien de très grave, une jolie gastro qui m’a retenu cinq jours au lit. Raphaël était toujours là et s’est occupé de moi. Il m’a mitonné de bons repas. Après, comme nous étions un peu les habitués de l’hôtel, la gérante nous à proposé de travailler ici. S’en est suivi deux jours d’intense réflexion… Rester 5 ou 6 mois ici, ne plus rouler et se mettre au chaud ou affronter le début de l’hiver et continuer sur ma belle lancée ? Une très grosse décision pour moi. Alors j’ai pris le temps, le temps de peser le pour ou le contre et de penser à ce que j’allais faire après.
Depuis le début, j’ai une envie : le Tibet. Mais comme beaucoup d’entre vous le savent, le Tibet est fermé au tourisme individuel. Il faut voyager avec une agence de voyage chinoise qui vous « guide » à travers la région. Certains cyclistes sont entrés au Tibet sans les fameuses agences et la grande majorité par le Nord. Les douaniers chinois à la frontière népalaises ne laisse passer personnes sans une agence mais au nord, il y à plus de possibilités.
Une autre envie enfin une peur plutôt me trotte dans la tête : le vol entre Oman et l’Inde. J’ai eu le temps d’y penser sur mon vélo. Imaginez de quitter un pays comme Oman, plutôt calme et serein. Deux heures plus tard vous atterrissez en Inde. Comme une petite fleur qui se pose à Bombay, une des villes les plus peuplée du monde. En pleine effervescence. Ce vol est un grand saut, peut être trop grand pour moi.
Alors je me suis dit, pourquoi ne pas passer par le Kazakhstan pour rejoindre la Mongolie et le Tibet ? Et entrer en Inde « simplement » en descendant de la chaîne himalayenne ? Un obstacle majeur se dresse devant moi : l’hiver ! Pas question d’aller pédaler dans le grand froid aux portes de la Sibérie. Jacqueline, Panada et moi on est peut être pas frileux mais on tient à nos doigts de pied.
Alors passer l’hiver au chaud, pourquoi pas. J’ai donc accepté de travailler ici, en Cappadoce. Nous avons été engagés ensemble avec Raph et je vais donc passer l’hiver à manger des bons petits plats préparés par mon cuisinier au grand cœur. Que demander de plus ? Cela me permettra de mettre un tout petit peu d’argent de coté et surtout de vivre une grande expérience. C’est une occasion assez incroyable et même si travailler n’était pas au programme, cela va m’apporter beaucoup, j’en suis certain.

L'Open air museum de Zelve

Les cités de Zelve

La vallée de l'amour

Il ne fait pas toujours beau ici... mais presque!

La vue depuis le toit de l'hotel