Entre grosses chaleurs et rencontre de cyclotouristes 1/3

Après 5 jours passés avec ma maman il est temps de se quitter. Un moment pas facile pour nous car nous ne savons pas quand nous pourrons nous revoir… et la prochaine fois, difficile de venir avec son camping-car. L’avion sera la seule solution. Je quitte l’Ile de Krk pour celle de Rab. Et je manque le ferry de 10minutes… donc je devrais attendre presque 3heures pour le prochain. J’en profite pour me baigner et pour dormir un peu. Arrivé à destination, il est déjà tard et je trouve vite un petit coin pour dormir.

Je me réveille très tôt. Effectivement, il fait de plus en plus chaud et les 30° sont généralement atteints vers les 7h du matin. 40° à 9h30… je change donc un peu mon rythme. Je roule le matin et en fin d’après-midi et je prends de grandes pauses. J’en profite pour dormir et lire un peu. Mais surtout dormir !
Panada a eu son deuxième gros ennui mécanique. Le pied s’est brise. Alors j’ai trouvé un forgeron qui m’a ressoudé le tout. Une petite opération pour Panada. Plus de peur que de mal.

Les îles sont magnifiques et les routes sont surtout moins chargées que le long de la côte. Je profite bien des paysages et surtout de l’eau claire de la mer Adriatique. Rab est une toute petite île et je retourne sur la côte pour prendre un autre ferry direction l’île de Pag. Je passerai ma nuit sur la côte sur une petite plage, dans d’anciennes installations balnéaires.

Et les gens du village me donneront spontanément de l’eau et à manger. Je les ai remerciés chaleureusement. C’est difficile de rentrer en contact avec les habitants le long de la côte. En effet, c’est la pleine période touristique et les autochtones se font discrets. La masse de touristes, dont je fais partie, est imposante et je comprends qu’ils se tiennent à l’écart. J’arrive sur l’ile de Pag avant midi et c’est une vraie fournaise. Il fait bien 45° en milieu de journée.

Je roule tranquille et je profite des paysages différents que m’offrent cette ile. Entre rocaille, petite végétation et pins, je roule à mon rythme. Le soir, je dors sur une petite plage que beaucoup de touristes ne semble pas connaitre. Je vois même des dauphins au loin et je suis bercé par le bruit des vagues durant toute la nuit. Je dormirai comme un bébé.