Entre grosses chaleurs et rencontre de cyclotouristes, 2/3

L’ile de Pag est reliée à la côte par un pont et dès que je suis rentré sur les terres je m’éloigne de la côte pour apprécier les villages plus traditionnels. Dès que l’on rentre dans les terres, les touristes disparaissent et j’ai l’impression de rencontrer la vraie Croatie. Des petites fermes avec plein de moutons, des gens qui font leurs courses tous en même temps dans l’épicerie du village. Les vieillards sur les bancs qui me regardent passer… Un matin, après avoir acheté mon petit déjeuner, je m’assois devant l’épicerie et je regarde les personnes autour de moi. Il n’est que 7heure du matin et pourtant l’endroit ne manque pas d’animation. Pendant presque une heure, je regarderai ce petit monde raconter des histoires et refaire le monde. Les gens m’acceptent et me lancent souvent des regards complices et des sourires. J’avais presque l’impression de les comprendre.

Jacqueline fait une rencontre surpenante ce matin

Le pont qui relie Pag à la côte croate

Je longe la côte jusqu’à la ville de Split. Les montagnes poussent les villages au bord de l’eau et il n’est plus possible pour moi d’emprunter les petites routes. Je me vois contraint de longer la nationale.

Les deltas sont fréquant le long de la côte

A Split, je récupère une lettre de Suisse. Effectivement, en arrivant en Croatie, j’ai perdu mon téléphone portable. Cindy et Valentin (mon frère et sa copine qui s’occupent de la coordination et de la logistique) me font parvenir une nouvelle carte avec le même numéro. Je pars maintenant à la recherche d’un téléphone d’occasion mais c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Et quand enfin j’ai trouvé, les prix sont tellement élevés que je laisse vite tomber. Par chance, je tombe sur un couple de jeunes slovènes. Ils viennent me poser des questions parce qu’ils sont intrigués par mon vélo et je leur raconte mes péripéties. Ils se proposent gentiment de m’envoyer un vieux portable à Sarajevo ou Belgrade. Et ils ne veulent surtout pas que je les paye ! Le peuple slovène, même hors de ses frontières, continuera à me montrer sa générosité.

Une colonie de vacances française rencontrée à Šibenik. Ils se pretent au jeu de l'animation au pied du fort de la ville

Šibenik

Ce genre de paysage est une vraie récompence sous cette chaleur

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