Du dur et EVS!

L’air est chaud, une légère brise me rafraichi et je me sens surpuissant sur cette route droite et plate ! J’ai laissé Adana derrière moi et c’est avec beaucoup de motivation que j’attaque cette journée. Un paysage assez monotone défile au rythme des kilomètres parcourus. Ma première nuit, je la passe entre une station service et une lokanta (restaurant). La tente plantée sur un coin d’herbe. J’ai droit au çay à volonté et des enseignants rencontrés sur le parking m’offrent le souper. Que demander de plus ?

Mon voisin pour la nuit...

Au réveil, je sens que la journée ne sera pas le reflet de la précédente. Le vent s’est levé et il a la mauvaise idée de me souffler contre. Ma foi, c’est les règles du jeu… Du coup ma tête est en mode automatique. Les pensées fusent et plein d’image se forment dans ma tête. Je me fait sourire et même rire ! Bon il est vrai que je suis bon public… La forme est là, les kilomètres sont derrière moi. Je suis content de moi, j’ai un genoux qui me fait mal et les fesses qui brûlent à cause du frottement sur la selle mais j’ai le sourire, c’est l’essentiel.

Vent et mauvais temps au réveil

Les deux jours suivant vont être du même acabit sauf que la montée vient s’en mêler et que la pluie sera au rendez vous pour la dernière demi-journée. En voilà un bon test ! Je vais pas vous dire que j’ai été un cycliste d’exception qui rigolait du froid et que 800 mètres de dénivelé positif me font sourire. Non je ne vais pas vous mentir… J’ai pesté, hurlé contre le vent, sué, souffert mais j’ai gardé le cap et je suis arrivé au bout. J’ai continué mon petit manège dans ma tête et j’ai trouvé les bonnes images pour ne pas trop ralentir dans les moments difficiles. Et d’être arrivé à tenir mes objectif avec ces difficultés, je me dis que je suis prêt pour la suite de mon périple. (Je vous épargne donc mes lamentations et mes monologues à mon vélo durant ces deux jours… franchement, ça n’en vaut pas la peine) .

Un vieux bâtiment, pour me mettre à l'abris

EVS pour Service Volontaire Européen (directement traduit de l’anglais). C’est donc dans un appartement EVS que j’atterris. Je suis accueilli par Ana une polonaise fraîchement débarquée ici, à Gaziantep. Elle habite avec un autre polonais, une roumaine, un italien, une slovène et un géorgien. C’est un joyeux chenis dans cet appartement. Chacun met son grain de sel, se fait entendre et vit sa vie. Moi, j’observe, j’écoute et j’apprécie. C’est mieux qu’à la télé et que l’Auberge Espagnole. Un vrai régal. J’écoute aussi l’histoire de chacun et leur motivation à partir comme cela, faire du volontariat. Et durant les deux jours de repos que je passe chez eux, je vais encore rencontrer plein de gens intéressants.

Adana, trois jours plus tôt

4 Réponses à Du dur et EVS!

  • Square

    Bonjour Chris
    Bon courage, on te suit avec plaisir et merci pour tes nouvelles.
    On ne voit pas Jacqueline comment va-t-elle? L’histoire pour les enfants est presque terminé il manque que les images.
    On te souhaite bon courage et plein de bisous

    • chris

      Toute l’équipe va bien. Jaqueline reste encore au chaud mais les beaux jours se profilent donc elle sera bientôt de sortie!

      A bientôt

      Chris

  • Chanson

    cher chris je suis contente que tu aie repris la route , je m’ennuyai mais c’etait normal que tu t’arretes pendant l’ hiver ,je suis toujours contente de voir arriver ta MAMAN pour me donner des soins mais le plus beau c’est quelle nous a emmenés à APPLES au bal densent, à l’ems BEAU, tous nous avons eu beaucoup de plaisir ,je te souhaite bonne route et du beau temps ainsi que bonne santé à la prochaine.  au plaisir de te lires

    SIMONE

    • chris

      Merci beaucoup Simone, et je compte toujours sur vous pour gardez un oeil sur ma maman et en prendre soin! Amicalement Chris

Laisser une réponse à chris Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *