La Slovaquie en passant par la Pologne. Première partie

Mes deux dernières nuits tchèques, je les passerai chez Radek. Un gars génial qui me fera découvrir les environ de son village Velké Karlovice. Il habite dans une cabane au-dessus du village. Pour y aller, je dois pousser Panada sur bien 3 ou 4 km de sentier. Mais Radek et son cousin me donnent un coup de main. Nous nous arrêtons chez son voisin. Un vieil homme qui vit dans sa cabane depuis sa naissance. Nous discutons et nous referons le monde. Le soleil se couche sur la vallée et nous partageons nos idées et nos vies. Un grand moment ! Pas besoin de parler Tchèque pour se comprendre. La cabane où nous dormons est coupée du monde. Pas d’électricité, de l’eau de source et pas un bruit de voiture. Le rêve ! Je me doucherai à l’eau froide et revigorante le lendemain matin.

L'homme avec qui j'ai refait le monde

La petite cabane où je dormais

Des amis viennent passer la nuit à la cabane. Au programme: grillades, grand feu et chant ! Radek nous offre même quelques morceaux de violon. Dans cet endroit, cela semble irréel.

Mes amis le temps d'un soir

Je quitte mes nouveaux amis à contre cœur. Mais la Slovaquie et ses montagnes m’attendent. Et ça commence par un petit col pour se mettre en jambe. Je passe la frontière dans le début d’après-midi et le reste de la journée se fera en légère pente. Il pleut une heure avant de trouver un endroit pour dormir. Une bonne pluie qui vous laisse humide jusqu’au lendemain matin. Ma première impression de la Slovaquie, c’est qu’elle est en pleine évolution. Il y a des chantiers partout. Des routes, des maisons, des usines… Tout semble bouger. Mais le lendemain après mon premier col, je découvre des paysages plus typiques. Avec des petits villages plus calmes et plus sereins. Mais quand même plus réveillés que la République Tchèque. Je m’arrête dans un bar car la pluie est toujours là. Quand j’explique mon parcours aux clients, je me fais offrir mon thé, du fromage et un verre d’alcool traditionnel de la région. Les gens sont vraiment chaleureux. Je reste presque deux heures pour parler avec eux. Je dormirai dans le jardin d’une dame. Elle ne parle que slovaque mais on se comprend à demi-mot et j’aurai droit à un petit déjeuner de roi.

Le premier col un peu sérieux

Voilà comment onfait les foins dans les pays de l'Est

Un lac où je ferais une bonne sieste

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