La ville de Constanta n’est pas vraiment à mon goût. Je n’y reste qu’une nuit. Son flot de touristes et de plages ne m’attirent pas vraiment et je préfère retrouver la quiétude de mes petits endroits où je dors d’habitude. De plus, l’hôtel où je me rends est plein. C’est une auberge de jeunesse et c’est un autre cyclotouriste qui m’y emmène. Le patron est un de ses amis. J’ai un peu le dos au mur et je négocie sec pour camper dans le jardin. Et c’est un succès ! Fière de ma réussite, je ne me suis pas posé la question de où était le jardin. Il n’y en a pas et je camperais dans la cour, entre la table à manger et les toilettes.
En quittant la ville, je vais m’acheter quelques pièces pour Panada. Sur le chemin je tombe sur
Dominique (décidément…) un cycliste allemand qui cherche lui aussi des pièces de rechange. Je le mène à bon port. On est vraiment deux touristes, à changer nos pièces devant le magasin. Cela fait beaucoup rire le propriétaire qui nous a à la bonne. Il nous offre même un maillot du magasin ! Pour mon plus grand bonheur, je retrouve un rétroviseur.
Nous cassons la croûte ensemble avec Dominique et le courant passe bien. C’est un passionné et il roule comme moi, en prenant son temps. Mais malheureusement nous n’allons pas dans la même direction donc nos routes se séparent déjà. Mais qui sait…
Je passe la nuit sur une colline et au milieu de la nuit, je me fais réveiller par un feu d’artifice qui se passe à Constanta. Je le vois, minuscule, ne dépassant pas la hauteur de l’herbe. Mais je me dit que je suis chanceux, car voir un tel spectacle, couché dans sa tente, cela n’arrive pas à tout le monde.
Bonjour Chris,
je t’ai connus grace à un copain qui était avec toi en Bosnie pour les fondations d’une école en juillet/aout,là tu est à Istanbul j’éspère que tu vas nous envoyer beaucoup de photos d’Istanbul et de l’anatolie,merci d’avance et bon courrage.