Istanbul tout court

Je passe ma première nuit du côté asiatique, chez Burcu. Elle est d’une énergie folle et je découvre l’hospitalité turque. Les gens dans le pays sont incroyables. On vient me parler, on m’aide quand je suis perdu, on m’aide aussi quand je n’ai besoin de rien. Dans un parc, dans l’ouest du pays, on m’offre même ma boisson au café du coin. Juste parce que je ne viens pas d’ici. Un comportement bien différent du nôtre ! Le lendemain, je dois changer d’hôte car c’est Baïram, la fin du Ramadan. Et Burcu a d’autres obligations. Je me retrouve loin du centre et j’effectue le parcours de nuit. Une expérience incroyable ! J’évolue au milieu de la circulation. Autour de moi, des gratte-ciels lumineux me montrent la voie. Cela ne m’empêchera pas de me perdre. Mais cela me permet de découvrir des petits quartiers verts et conviviaux. Les gens me regardent avec un étonnement non dissimulé mais toujours avec un sourire amical et encourageant. Après trois heures de route, je trouve enfin mon hôte pour la nuit.

Je resterai une semaine dans cette ville. Beaucoup de choses sont au programme. Déjà se reposer, la dernière fois que j’ai pu souffler, c’était à Bucarest. Ensuite, trouver des pièces pour mon vélo et ça tombe bien, à Istanbul on trouve tout ! Bon, beaucoup de magasins sont fermés à cause du Baïram. Cette période est un peu l’équivalent de notre noël : les gens se retrouvent en famille et profitent de trois jours de congé.

J’ai aussi tenté de trouver un lieu où faire une animation pour mon projet. Mais cela s’est avéré impossible. J’ai visité plusieurs associations qui étaient toutes fermées. J’ai envoyé des mails à des orphelinats, sans réponses. J’ai même visité deux hôpitaux mais ils étaient vides… La rentrée officielle est le 19 septembre, à ce moment là, je ne doute pas de trouver des animations à faire. Mais cela me manque. C’était le moment où je rechargeais mes batteries… Dans plusieurs pays, j’ai essayé de trouver quelque chose. Sans grand succès…