Le 24 août dernier, j’ai passé le cap des 500 jours. Je sais, cela fait plus de 50 jours… L’Asie centrale est au programme de cette dernières partie. Dans les grandes lignes, j’ai traversé le Turkménistan en 5 jours, me suis fait attaqué par un chien, pris du repos en Ouzbékistan, évité une guerre civile au Tadjikistan et découvert sûrement l’une de mes contrés préférés depuis le début de ce voyage : le Kirghizstan !
Comme toujours en vert, ce qui s’est déroulé du jour 401 à 500, en noir, le total. En rouge, les nouveautés et les records battus depuis les dernières statistiques.
Jours de voyage : 500
Nombres d’étapes : 59 total 255
Jours de repos : 41 / 106
Jours de travail : 00 / 139
Nombre de kilomètres : 4535 / 18’265
Kilomètres par jour (inclus les jours de repos et de travail) : 45.35 par jour, / 36.53
Kilomètres par étape : 76.86 / 71.62
Temps en mouvement : 289:16:31 / 1100:10:28 (en heure)
Par jour (inclus les jours de repos) : 2:51:46 / 2:12:33
Par étape : 4:51:08 / 4:18:52
Record de vitesse : 78.3km/h (Iran)
Meilleure moyenne : 21.0 km/h (Roumanie)
Plus mauvaise moyenne : 8,3 km/h (Kirghizstan)
Plus grosse étape : 147km (Serbie)
Plus grosse journée : 7 :20 :41 (Serbie)
Jours successifs sans jour de repos : 13 jours
Nuits sous tente : 50 / 166 en bivouac ; 0 / 19 dans un camping ; 12 / 26 dans des jardins. Total : 62 /211
Nuits chez l’habitant : 12 /96
Nuits dans les auberges et hôtels : 26 /44
Nuit autre (travail, visa, bus etc…) 00 / 149
Nombre d’animations : 9 pour 9 classes / 67 pour 78 classes
Nombre de dessins récoltés : 880 environ
Pays traversés : Suisse, France, Luxembourg, Belgique, Hollande, Allemagne, République Tchèque, Pologne, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Roumanie, Bulgarie, Turquie, Irak, Iran, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizstan. Total 23
Capitales : Luxembourg, Bruxelles, Amsterdam, Berlin, Prague, Budapest, Sarajevo, Belgrade, Bucarest, Ankara, Tashkent, Dushanbe. Total 12
Chutes : 7
Maximum de jours sans douche : 10
Budget : 9.- CHF par jour .
Crevaisons : 7 à l’avant, 14 à l’arrière.
Rétroviseurs cassés (sur mon vélo) : 2
Paires d’écouteurs pour mon mp3 : 5
Casse vélo : un dérailleur, un compteur, une béquille (définitivement)
Et maintenant il est temps de faire la lumière sur ma situation amoureuse… texte tiré comme toujours de mon carnet de route:
« Un rendez-vous galant ?
En Asie centrale, des cols, j’en ai vu des tas et à chaque fois c’est un peu comme un rendez-vous. D’abord, on sait que la rencontre va se faire. On fixe une date, un moment. Avant d’y arriver, je me prépare. D’abord mentalement, j’imagine l’arrivée aux pieds de la pente, le premier regard, la connaissance, le point final. Puis, j’ajuste ma tenue, prépare mon vélo, fais le plein, pense aux petits détails, ne manquer de rien.
Et le moment arrive, après s’être fait des films, des idées, après avoir laissé son imaginaire faire le tour de la question, on se retrouve face à face. Je suis prêt mais pas rassuré. J’accoste la montagne doucement, avec précaution. On s’observe, se regarde, se respecte. Puis, une certaine confiance s’installe, je me sens à l’aise, me laisse aller, ne pense plus à rien. Le temps passe tout seul et j’ai du plaisir. A chaque bosse, à chaque virage, nous faisons plus amble connaissance. La tension monte, la fin du rendez-vous approche.
Là, je pense que c’est gagné, que le sommet est juste derrière ce tournant ou cette colline. Que nenni, la montagne ne se laisse pas faire, elle se joue un peu de moi, me fait patienter, me fait serpenter sur ses flans, ne se laisse pas faire si facilement. Elle en rajoute même un peu, histoire que je ne crois pas que ce soit gagné. Des fois, après avoir trop transpiré et ne pas voir le bout, j’ai envie d’abandonner, je me dis que c’est peine perdue et que cette montagne est trop belle, trop forte pour moi. Mais j’ai toujours droit à un petit signe de sa part pour que je ne baisse pas les bras…
Et finalement, vient le temps du sommet. Je le vois, je n’ai plus que cela en tête. Le rendez-vous touche à sa fin. Et quand j’arrive en haut, le cœur battant et les jambes tremblantes d’effort, mon étonnement est toujours intense. Je découvre un autre paysage, une autre face de ce terrain de jeu que je parcours depuis presque 500jours. Souvent, j’ai de belles surprises, des horizons que je ne m’imaginais pas, des nouvelles perspectives. Et pour moi, toujours le même rituel, je m’arrête, regarde autour de moi, caresse le sol, ferme les yeux et remercie la montagne pour ce moment d’échange. Nous avons fait connaissance, on s’est apprivoisé, on a partagé…
Le moment de se quitter est arrivé, la descente est à moi, je suis heureux. Le vent dans les cheveux, je roule en pensant à cette montée. J’ai le sourire aux lèvres et le cœur qui bat la chamade. Et dans ma tête, même si je n’ose pas le dire, je pense à mon prochain rendez-vous avec la montagne… »
Pour les gens qui suivent les statistiques voici les précédentes :
Chris
Ps : si vous avez des idées ou des envies de chiffres qui ne sont pas sur cette page, n’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous et je tenterai de l’ajouter la prochaine fois
Hello binôme ! Ce qui serait intéressant serait par exemple le salaire moyen du pays ou le prix d un repas, enfin qqch du style pour se donner une idée du prix de la vie 😉
merci pour les belles photos bons veoux pour la suite du voiyage mes amitiés
SIMONE
Content de voir que t’es pu passer en chine!
quelques mots clefs (qui ne seront de toute facon pas compris par les chinois vu notre prononciation deplorable)
niao: bonjour
niao mainiu : bonjour joile jeune fille (j’ai eu grand succes grace a ca!)
cheche: merci
tchimbedon : je ne comprend pas
Baouze : les raviolis chinois (les gros)
Jiaouze : les raviolis (les petits)
Mifa: riz
mientian : nouilles
avec ca tu devrais survivre 😉