Oregon State, le Point par Point

« La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature »
Albert Einstein

 

Difficile de résumer le passage dans l’État de l’Oregon. Il y a eu de tout, une grosse ville, de la côte coupée par des bouts de plaine, de la pluie, du beau temps, des petits et des grandes routes, et tant d’autres choses. Allons à l’essentiel et prenons les choses point par point en essayant de garder un semblant d’ordre.

Portland

À peine arrivés en Oregon, nous quittons la côte avec mon compère Kris pour rejoindre Portland. Deux étapes marathons pile et face (une avec une pluie battante et l’autre sous un soleil généreux) et nous voilà dans la ville la plus bike friendly des USA. Une cité qui mêle son côté industriel et ses quartiers résidentielles. Son Downtown avec ses buildings de différentes époques rajoute à son charme. Mais ce qu’il y a de plus marquant ici, c’est la volonté des gens de créer leur propre identité. Bières artisanales, magasin de vélos électriques home made, boutique de fringues de designers locaux. L’idée que je me fais de l’Amérique, le pays du self made man. Où l’on peut se créer soi-même et faire son propre business rien qu’avec une idée simple.

Le centre ville de dehors

Le centre ville de dehors

Le centre ville de dedans

Le centre ville de dedans

 

Route en solo

Kris m’avoue qu’il en a marre de la pluie (voir point suivant). Donc, il loue une voiture à la sortie de Portland et charge vélo et bagages à l’intérieur. Je retrouve la route en solitaire et tous les deux trois jours, je passe la soirée avec mon compère, reposé et souriant !

La route reprend ses droits avec une demi journée de beau

La route reprend ses droits avec une demi journée de beau

Voilà un de mes compagnon de route

Voilà un de mes compagnon de route

Un sapin qui pousse dans le sable, surprenant

Un sapin qui pousse dans le sable, surprenant

 

Pluie, toujours

Dès la sortie de la ville, la pluie me tombe dessus. Et elle tombera jusqu’en Californie sans me laisser de répit. J’ai bien droit à quelques accalmies, mais je ne crois pas avoir passé plus de 24 heures au sec. Il a même fallu que je passe une journée dans les toilettes d’un camping et une autre dans un fast-food avec un grand M à l’entrée pour éviter des tempêtes… Mais parfois le mauvais temps rend les choses particulièrement belles. Un ciel noir avec un arc-en-ciel, la côte (voir point suivant) éclairer à intermittence par les rayons du soleil, le doux bruit de la bruine sur la toile de tente pendant la nuit. Des moments uniques que seuls les nuages et la pluie peuvent donner.

Un exemple d'humidité

Un exemple d’humidité

Un autre

Un autre

Mais le mauvais temps peut aussi donner quelques chose de beau

Mais le mauvais temps peut aussi donner quelques chose de beau

Juste en sortant de Portland

Juste en sortant de Portland

 

La côte

Elle me pousse à pousser la côte. Non pas la montée mais bel et bien le bord de mer. Elle n’est pas toujours là et se fait souvent désirer. Mais quand elle se montre, là, les amis, c’est une belle histoire qui commence. Le Pacifique se jette littéralement à mes pieds et le relief donne de la hauteur pour admirer l’océan dans sa grandeur. Des rochers çà et là font leur apparition, ce qui donne du relief aux flots . La côte, elle-même est découpée en dents de scie, en arc de cercle. Le spectacle est bien au rendez-vous. Mais ce qui me coupe le souffle, c’est le vol des pélicans. Est-ce que vous avez déjà vu voler un pélican ? C’est une des plus belles choses qui sois. Ils volent en rases mottes, sur la crête des vagues. Ils jouent avec le courant, slaloment entre les rouleaux et surfent avec le vent. Et lorsqu’ils volent en formations, l’un derrière l’autre, je peux presque ressentir le plaisir et l’osmose entre eux. Ces oiseaux font la course, se doublent, se survolent et s’envolent. Certaines fois ils vont même toucher l’eau du bout de leurs ailes, un show ! De mon promontoire, je les admire et certaines fois pendant que je roule, ils planent à quelques centaines de mètres au large, à la même vitesse que le vélo. Le soir dans la tente, j’ai fermé les yeux et j’étais parmi eux…

La côte

La côte

et son relief

et son relief

Pour le petit déjeuner

Pour le petit déjeuner

 

Et voilà mon Oregon, prenez un peu de chaque ingrédient, mélangez bien, ne pas hésiter à ajouter de l’eau, du sel, un peu de sable et un cheeseburger ou deux et vous avez la recette de cette traversé. Les portes de la Californie sont devant moi, un autre état, une autre histoire.

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