Encore quelques jours sur la route

Après ces deux jours de repos, me voilà à nouveau entrain de pédaler et la forme est revenue. Je me sens moins fatigué et j’arrive enfin à faire plus de 70km en une étape. Les nuits sous tentes m’ont manqué. Un défaut : le froid… Le matin, souvent, le givre recouvre la tente. Une nuit, la température descend même à -7° à l’intérieur. Bonnet et sac couchage sont gelés. Je tiens particulièrement à remercier Arnaud et toute l’équipe de Tropic Snow à Montreux pour le choix du sac couchage. Même si, au début, j’étais sceptique en voyant la place qu’il me « volait » dans mes bagages, je ne regrette maintenant aucunement ce choix ! J’ai presque dormi comme un bébé.

Un peu de givre?

Maintenant me voilà dans la région d’Isparta. Le programme est toujours quelques montées puis le plat le long des lacs. Je me sens bien et mes pensées partent un peu dans tous les sens. Je pense à la suite, où vais-je aller ?, combien de temps vais-je rester sur la route ? Qu’est ce qui me pousse en avant ? Pleins d’interrogations auxquelles il est bien dur de donner réponse. Comme à chaque fois, je me dis que je verrais bien par la suite, et la route me permet de me retrouver et de pouvoir faire le point. J’en avais grandement besoin et je me rend compte que tout cela me manque. J’aime cette vie. J’aime cette routine de nomade et j’aime cette solitude. Tout cela m’a manqué mais je ne regrette pas mon choix d’être resté en Cappadoce. Toutes les expériences sont bonnes à prendre et j’apprécirai encore plus de reprendre la route après cette pause, j’en suis sur.

Une belle route pour la reflexion

Après quinze jours d’escapade, j’arrive dans la petite ville de Beyşehir. Je reprend le bus pour retourner dans mon petit hôtel de Göreme. Mais avant cela, ce sera dîner avec tout le personnel de la gare routière. La Turquie m’a encore donné de belles surprises. Depuis la côte jusqu’aux lacs, je n’ai cessé d’admirer chaque paysage au rythme de ma bicyclette. Mon coup de cœur sera pour les collines avant la ville d’Isparta. Tout y est jaune et ocre. Le soleil d’hiver diffuse une lumière qui dore le tout et qui crée des dégradés éblouissants. Ces panoramas sont des images que je garderais gravées dans ma tête, et qu’il est bien difficile de partager par de simples mots.

Et difficile de rendre cela sur photo...

A bientôt

Chris

PS: Quelques photos en plus

Une réponse à Encore quelques jours sur la route

  • Carole

    Hey coucou toi!!!!

    c’est toujours tellement agréable de te lire… je voyage toujours un petit peu!!!! merci

    Bisous et fais attention a toi!!!

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