Un peu d’honnêteté entre le Laos et le Vietnam

Entre vous et moi, soyons franc. Un petit manque d’inspiration pour vous raconter ce dernier mois de route.

Après tous ces kilomètres, il arrive certaines fois que j’aie de la peine à raconter ce voyage. Ma vie de tous les jours que j’ai déjà posée beaucoup de fois dans les pages de ce site. Toutes ces histoires que j’ai contées aux gens que je croise et avec qui je partage un bout de route ou de vie. Certaines fois, je ne sais plus comment la raconter, comment décrire tout cela, comment la partager. Mais l’envie est toujours là, l’envie de donner un peu de rêve, de raconter et de faire tourner l’imagination de ceux qui me suivent ou des gens de passage.

Alors en dépit d’une inspiration somnolente voici un petit résumé vite fait du parcours de Luang Prabang jusqu’à Hanoï

Bye bye le Laos, 10 cols plus tard, hello Sapa, au pied de la plus haute montagne du Vietnam. La température a chuté de 20 degrés et après cinq mois, je refais connaissance avec la pluie.

Il me faut un temps d’adaptation, cela tombe bien une infection fulgurante de l’une de mes fesses me cloue sur place pendant sept jours. Une bonne cure d’anti-bios et j’ai à nouveau des fesses de bébé prêtes pour reprendre la course.

Puis Hanoï où après avoir croisé des fous de cyclistes suisses en tandem (une belle rencontre et une très belle aventure à suivre sur leur blogue, n’hésitez pas, ils sont loin d’être à court d’inspiration eux!), je retrouve mon cuisinier au grand cœur. Raph avec qui j’avais partagé un job de six mois en Turquie ! Il profite de ses vacances pour venir me rendre visite avec Anissa, sa copine. Et après des retrouvailles arrosées, nous partons tous les trois pour la baie d’Halong. En mode touriste pour quelques jours, cela me fait le plus grand bien. Des vacances en vacances.

Après ces quelques jours en compagnie d’amis (il faut aussi citer la bande de français qui nous a accompagné ces quelques jours, Claire, Étienne et Antoine, les froggys qui crapahutent à travers le monde depuis presque un an), me revoilà seul sur les routes du Vietnam. Pays plein de surprises que je relaterai dans un prochain article. Laissant libre cours à mon inspiration qui j’en suis sûr, reviendra (je l’espère) bien vite pour parler des dernières péripéties d’un cyclotouriste toujours si heureux.